J’ai tressé mon premier panier en accompagnant une amie, en 2017, aux ateliers proposés par Lucien Granoux, vannier à Gap. J’ai eu la sensation surprenante de renouer avec un savoir que j’avais déjà en moi… coup de foudre !
Très rapidement l’envie d’approfondir et de me professionnaliser fut une évidence, d’autant que j’étais à ce moment-là en recherche pour diversifier mon horizon professionnel.
J’étais à l’époque, et depuis plus de 20 ans professeur de danse de couples, et je le suis toujours ! J’aime beaucoup être sur deux activités différentes, changer d’univers ! Même si au final dans les deux : je tresse des liens, j’accompagne les corps ou les brins à se mouvoir ensemble !
Je suis allée plusieurs semaines entre 2018-2019 en formation à l’École National d’Osiériculture et de Vannerie à Fayl-Billot et auprès de différents vanniers.
Je me suis installée en professionnelle en 2019, en même temps que mon emménagement à Trescléoux dans le Buëch (Hautes-Alpes). Et j’ai rejoint le collectif de vannier et osiériculteur « L’Oseraie du Possible » en 2022 avec lequel je continue à me former en interne.
Après plusieurs essais j’ai réussi à implanter une oseraie en 2021, pour l’instant elle résiste aux étés caniculaires et j’espère pouvoir tresser avec mon propre osier local et bio dans les années qui viennent.